La 4ème Edition de la semaine du paysan

Le Président Djibo Bagna, annonce la tenue de l’évènement du 20 au 23 mai 2024 à Margou.

M Djibo Bagna (au micro) anima le point de presse

Lors d’un point de presse tenu, le mardi 07 mai dernier, au siège national de la Plate-Forme Paysanne du Niger, animé par le Président de ladite structure, M Djibo Bagna, il a été annoncé que la 4ème Edition de la Semaine du Paysan aura lieu, à Margou Bene région de Dosso du 20 au 23 mai 2024.

Annonçant l’évènement, M Bagna a indiqué que cette Edition sera placée sous le haut patronage du Chef de l’Etat le General de Brigade Abdourahamane Tchiani avec pour thème : « Rôles et responsabilités des Organisations des Producteurs dans l’atteinte de la Souveraineté Alimentaire du Niger dans un contexte d’insécurité, de réformes foncières et un environnement financier fragile ».

« Nous avons initié la semaine du paysan au Niger pour permettre au plus haute autorité de ce pays, notamment le chef de l’Etat, de rencontrer et d’échanger, au moins une fois l’an, les producteurs nigériens. Ce qui permettra à ces autorités de recevoir des informations brutes, claires et véridiques de la part des paysans et de leurs activités. Aussi c’est une occasion pour ces paysans de décliner leur défis et leur attente aussi bien aux autorités qu’aux experts du secteurs du monde rural »  a précisé le Président de la PFPN.

Selon lui, le thème retenu pour cette Edition a pour but de contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Niger, chère aux plus hautes autorités nationale et aux organisations paysannes.

Près de 4 500 participants en provenance de toutes les régions participeront à cet évènement.

C’est ainsi que plusieurs activités y sont prévu telles que : Université Paysanne, journée du paysan, panels, débats, foire et exposition.

Notons que, Les résultats pertinents obtenus au cours des  journées et semaines du paysan ont suscité beaucoup d’espoir pour les paysans nigériens, mais aussi et surtout un regain d’intérêt des décideurs politiques et des partenaires techniques et financiers pour la cause paysanne. Depuis lors, la Plateforme Paysanne a organisée quatre (4) autres éditions respectivement 2009, 2010, 2019 et une (1) journée paysanne régionale Ouest Africaine à Niamey en 2012.

Mahamadou Diallo

Amadou Diallo Mamane

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Couverture d’ONEP du point de presse de la plateforme paysanne dans le cadre de la 4ème édition de la semaine du paysan

Le point de presse de la Plateforme Paysanne du Niger pour le lancement de la 4ème édition de la Semaine du Paysan a été couvert par l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP).

Le président de la plateforme paysanne a annoncée les activités programmées qui se déroulera du 20 au 23 mai 2024 à margou béné dans la région de Dosso.


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Point de presse sur le lancement de la 4ème Édition de la Semaine du Paysan

La Plate-Forme Paysanne du Niger (PFPN) a tenu un point de presse le mardi 7 mai 2024 dans ses locaux pour annoncer le lancement des activités de la 4ème Edition de la ”Semaine du Paysan”. Cet événement se déroulera du 20 au 23 mai 2024 à la ”Maison du Paysan” de Margou-Béné, dans la Région

Le thème de cette édition est « Rôles et responsabilité des organisations des producteurs dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire dans un contexte d’insécurité ».

L’objectif principal de ce point de presse était de présenter les différentes activités prévues lors de la « Semaine du paysan » et de permettre aux médias de diffuser largement cet événement.

La séance a été présidée par le Président de la PFPN, M. Djibo Bagna, en présence du Président du Groupement d’Action culturelle et développement des Jeunes Eleveurs (GAJEL SUDU BABA), M. Tidjani Amadou, de la Présidente du Collège des Femmes , Mme Hima Fatimatou, et du Secrétaire Général Adjoint de la PFPN, M. Amadou Siddo.

La Semaine du Paysan est un événement d’envergure nationale qui rassemble chaque année plus de 4500 producteurs venant de toutes les régions du Niger, ainsi que des représentants des institutions publiques et privées et des acteurs de la sous-région.

Les objectifs de cette semaine sont multiples : sensibiliser les acteurs du monde rural aux enjeux de la souveraineté alimentaire ; promouvoir les bonnes pratiques agricoles et les innovations technologiques ; faciliter les échanges et les partenariats entre les producteurs et les différentes institutions ; mettre en lumière les initiatives gouvernementales telles que le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) et le Programme de Grande Irrigation (PGI) ; renforcer les capacités des producteurs en matière de gestion agricole, de technique de production et de commercialisation ; encourager l’adoption de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et de la gestion durable des ressources naturelles.

M. Djibo Bagna a souligné la collaboration et le soutien de nombreux partenaires, notamment les Ministères sectoriels, les organisations de la société civile, les institutions de recherche et les partenaires au développement.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Oumarou Hamani Ibrahim Abdourahamane Zakary RAYA KARKARA

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Mise en œuvre du PARIIS

Les OP autoévaluent leurs actions dans le cadre du PARIIS

Une vue des participants à l’atelier de l’auto évaluation sur la mise en œuvre du PARIIS

La nouvelle salle de réunion de la Plateforme Paysanne du Niger (membre du ROPPA), a abrité le 04 et 05 décembre 2023 un atelier sur les actions des OP dans la mise en œuvre du PARIIS (Projet D’Appui Régional à l’Initiative pour l’irrigation au Sahel).

Cette rencontre qui a réuni une vingtaine des personnes, en provenance de nombreuses localité que couvre ce projet a plusieurs objectifs.

Parmi ceux-ci : contribuer à la reddition de compte du PARIIS ; contribuer à l’évaluation de la mise en œuvre de l’action des OP dans le PARIIS ; faire une auto évaluation des activités des OP dans le PARIIS ; collecter les données pour mettre à jour la cadre logique ROPPA-PARIIS ; contribuer à la documentation de la mise en œuvre de l’intervention des OP dans le PARIIS ; collecter les données nationales sur certaines cibles permettant de mettre à jour  la logique d’intervention du ROPPA dans le PARIIS.

« De façon plus opérationnelle, les plateformes en charge du déploiement des activités au niveau national ont pour devoir d’organiser l’auto évaluation de la mise en œuvre des activités des OP dans le PARIIS et aussi de collecter les données qui permettront de renseigner la logique d’intervention. » a indiqué  M Abdou Nino, membre de la Coordination de la PFPN.     

Ainsi durant deux jours les participants ont procédé à l’auto-évaluation des actions des organisations paysannes dans la mise en œuvre du projet PARIIS,  à l’actualisation du cadre logique de leurs interventions, à la présentation qui consiste à recueillir des informations auprès des participants pour enrichir les tableaux  présentés le premier jour de l’atelier.

Rappelons que c’est après plusieurs initiatives développées par les États et même les organisations professionnelles soutenues par les partenaires de différents ordres, le CILSS qu’a été  lancée une initiative nouvelle autour de l’irrigation. Ceci après le forum de haut niveau sur l’irrigation au Sahel tenu à Dakar en octobre 2013 qui s’inscrit dans une dynamique régionale encore plus globale. Cette nouvelle dynamique s’est traduite dans un cadre stratégique et vise principalement à capitaliser et valoriser les nombreuses expériences des pays du Sahel pour construire une vision partagée et définir des méthodologies et des solutions d’irrigation diverses. L’objectif est de promouvoir le développement d’une agriculture irriguée durable, adaptée au milieu, compétitive et inclusive.

Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel. C’est un projet financé par la Banque Mondiale et qui mobilise aussi bien les six États de la zone du Sahel du CILSS ainsi que les régionales impliquées dans la mise en œuvre des politiques agricoles et connexes.

Mahamadou Diallo

(CC/PFPN)

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Atelier national d’auto-évaluation du Programme d’Appui à la Résilience des Femmes en Afrique de l’Ouest (PARFAO)

La Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), en collaboration avec le ROPPA et la Coopération Autrichienne, a organisé du 16 au 17 Aout derniers à son siège un atelier national d’auto-évaluation du Programme d’Appui à la Résilience des Femmes en Afrique de l’Ouest (PARFAO). C’est une trentaine de participants (es) en provenance des régions de Niamey et de Tillabéri qui ont pris part à cette rencontre. Dans le cadre de l’exécution du PARFAO au Niger, 73 personnes ont été interviewés sur leurs perceptions des acquis, limites, les conditions de durabilité du programme, ainsi que les perspectives.

La photo de famille des participants (es) à l’atelier sur le PARFAO

Déclinant les objectifs dudit atelier, la Présidente du collège des femmes de la PFPN, Mme Hima Fatimata, a indiqué qu’il s’agit de : analyser les premières principales conclusions issues de la collecte des données auprès des bénéficiaires ; conduire une analyse de l’utilité du projet pour les collèges des femmes (pertinence, cohérence interne et avec les ambitions des femmes, efficacité et conditions de durabilité) ; identifier les principaux acquis du projet puis faire un repérage des expériences à capitaliser (les documents très sommairement) ; faire ressortir les faiblesses et manquements du projet ; repérer les conditions de réplicabilité du projet ainsi que les perspectives qu’on peut entrevoir et enfin d’engager un dialogue avec les autorités publiques sur la problématique de la résilience des femmes.

Elle a ajouté que,  le projet vise principalement le renforcement des capacités de résilience des femmes en milieu rural. Selon la Présidente du CF, deux groupes de femmes sont concernés : les femmes agricultrices, transformatrices ou celle qui sont insérées dans les activités connexes de l’agriculture ainsi que les femmes vulnérables au sein des exploitations familiales dans des communautés rurales des zones d’intervention du projet, qui sont actives dans des organisations paysannes.

« Pour s’assurer de la bonne exécution du programme, le ROPPA, a décidé de conduire une auto-évaluation afin d’avoir une lecture interne paysanne et aux repérages des acquis, défis et perspectives du PARFAO. En effet, ce processus d’auto-évaluation a démarré par une phase de collecte des données auprès des bénéficiaires du programme par des animateurs endogènes à travers des entretiens individuels et par focus groupes», a précisé Mme Hima.

Lors de l’atelier, les participants (es) ont suivi et animer des travaux aussi bien en plénière qu’en groupes. Selon le responsable du suivi-Evaluation de la PFPN M. Adamou Bangna, plusieurs sujet ont été évoqué comme : la perception globale des bénéficiaires sur le projet ; le niveau d’accroissement des revenus et les sentiments d’amélioration des revenues par les femmes membres des coopératives ; l’utilité du projet pour les groupes des bénéficiaires ; le niveau d’accès au marché des femmes ; les conditions des durabilités et enfin les perspectives.  Ainsi des échanges entre les participants (es) de l’atelier ont permis, non seulement d’arrondir les angles mais aussi de faire des propositions concrètes pour un meilleur accaparement au  profit des populations nigériennes quant à la mise en œuvre du PARFAO.

Il convient de rappeler que le Programme PARFAO, Le projet PARFAO est une initiative du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles en Afrique de l’Ouest (ROPPA), financé par le Gouvernement Autrichien et couvre cinq pays : Burkina, Gambie, Mali, Niger et le Sénégal. Ce programme intervient dans trois régions : Niamey, Tillabéri et Dosso.

Mahamadou Diallo

Travaux en plénière de l’atelier

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Formation des productrices et producteurs sur la préparation des bio protecteurs.

Les participants initiés à la préparation et à l’usage des bio-pesticides

Le Centre de formation en Agroécologie de Winditan a accueilli, du 17 au 20 juin 2023, une formation sur les techniques de fabrication des bio-protecteurs, de trente (30) producteurs et productrices de la Commune de Filingué (une des communes de SD3C). Cette activité entre dans le cadre de l’exécution du programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements Climatiques (SD3C). Elle est organisée par la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), avec l’appui du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et du G5-Sahel. Ainsi, à l’issue de quatre (4) jours de travaux théoriques et pratiques, les participants ont été initiés aux techniques et pratiques de préparation des bio-pesticides (Apichi, huile de feuille de neem et à base d’huile, de soufre et de chaux vive) et ont mis en place une pépinière communautaire sur les espèces forestières non ligneuses de plus de 5.000 plants. C’est le spécialiste en agroécologie, M. Younoussa Moussa, de FASAM-Terre verte qui a assuré la dite formation.

Une vue des participantes lors de la formation

Afin de remplacer les pesticides chimiques, plusieurs produits à base de plantes ont fait l’objet de dizaines de formations en direction des producteurs et productrices, principalement pour la protection phytosanitaire des cultures maraîchères mais aussi du niébé. Il s’agit de pesticides naturels à partir de graines ou feuilles de neem, de piment et dans une moindre mesure de tabac ou d’ail. Ainsi, les participants ont, à travers des activités sur le terrain, appris les pratiques de traitement phytosanitaire naturel  des cultures maraîchères et au-delà ; la pertinence de l’utilisation des pesticides naturels ; les techniques de production de pesticide naturels à base de feuilles de Neem, de papayer, de piment, d’huile de Neem et ont compris la nécessité de contribuer à préserver les équilibres naturels.

Procédé de préparation de l’huile de feuilles de neem au Centre de formation en Agroécologie

Déclinant le rôle inestimable que joue le neem dans le cadre de son utilisation pour la préparation de bio-protecteur, le formateur Moussa a indiqué que ‘‘Le neem, un insecticide biologique efficace. L’intérêt croissant pour l’utilisation des pesticides à base de neem dans le monde est motivé par leurs effets comparables à ceux des pesticides chimiques ainsi que par le fait qu’ils sont peu nocifs sur l’environnement. Le principe actif contre les ravageurs se nomme l’azadirachtine. L’application de ce produit sur les larves d’insectes provoque leur mort à différents stades de leur développement, ainsi que des malformations (réduction de la longévité et de la fécondité chez les adultes, etc.) L’amande extraite du noyau de neem est transformée en Huile de neem par une pression à froid qui permet d’atteindre un taux d’insecticide supérieur. Il semble que cette opération soit plus efficace dans l’obscurité pour éviter la dégradation de la matière active par la lumière et la substance active de la plante une fois extraite est comparable à n’importe quel insecticide non spécifique’’.

Selon Balkissa Alhassane, une participante du Groupement ‘‘Labou si tari’’, suite à cette formation elle a appris à : connaitre les plantes à vertus pesticides dans les localités, à être capable de préparer et d’appliquer des bio-pesticides ainsi que les moments propices d’application des bio-pesticides. « Je compte mettre en pratique tout ce que je viens d’apprendre ici, d’abord dans notre jardin et ensuite partager cette expérience de bio pesticides avec les autres membres du groupement », a déclaré Balkissa.

Évoquant la question du dosage des bio-protecteurs, Nafissatou Boubacar, étudiante en agronomie, en provenance de Namari Peulh et membre du Groupement Weeti, note qu’en agriculture, un pesticide est vendu pour être utilisé à une dose précise. Cette dose a été étudiée pour protéger les cultures et pour limiter les risques pour le producteur, l’environnement et pour les consommateurs. Le respect de la dose de matière active par unité de surface traitée est donc un élément important de l’efficacité des traitements phytosanitaires, même avec des bio-pesticides. « Par rapport aux pesticides chimiques, les risques d’utilisation d’une dose trop forte avec une solution de neem semblent réduits (à confirmer par les spécialistes). Par contre, l’apport d’une dose trop faible présente le risque que le pesticide n’agisse pas sur les ravageurs combattus et donc manque d’efficacité. C’est d’ailleurs ce que reprochent certains producteurs aux bio-pesticides, un manque d’efficacité. Il est donc important de respecter la dose appropriée », a-t-elle suggéré.

Préparation du biopesticide (Apichi) à Winditan

Elle ajoute qu’au Niger également les OP sont de fervents défenseurs et ‘‘testeurs’’ de pratiques agro écologiques. Selon elle, les initiatives pilotes sont certes encore limitées, le plus souvent portées par des ONG locales et internationales en partenariat avec des OP. Les interventions sont souvent explicitement orientées vers l’adaptation au changement climatique (gestion de l’eau, adaptation calendrier cultural, espèces et variétés) et la gestion des ressources naturelles (aménagements antiérosif, restauration des terres dégradées, agroforesterie…).

« Au-delà de ces opérations pilotes, il existe au Niger une longue tradition de pratiques résilientes et des succès notables en matière de changement d’échelle de ces pratiques. La Plateforme paysanne du Niger (membre du ROPPA) a également mis en place un Centre de formation sur l’agro écologie, où nous nous trouvons actuellement pour cette formation », souligne Nafissatou.

Notons enfin que cette formation pratique a pour objectif général d’apporter des connaissances techniques et méthodologiques aux membres des groupements bénéficiaires pour créer un pool communautaire capable de pratiquer et de disséminer des pratiques agroécologiques basées sur les techniques de récupération et d’amélioration de la fertilité des sols et de bio protecteurs.

Comme objectifs spécifiques, elle vise à la : Formation des productrices/ producteurs sur des pratiques d’amélioration de la fertilité de sol (Bokashi solide et liquide, Biocharb etc.) ; formation des productrices/ producteurs sur des pratiques des bio protecteurs (apichi et huile de feuille de neem) ; fabrication de l’Apichi ainsi qu’à la fabrication de l’Huile de feuille de neem, et du bio-pecticides à base de l’huile, de la chaux vive et du soufre.

Mahamadou Diallo (Responsable Communication/PFPN)

Des participantes pulvérisant des jardins avec des biopesticiddes qu’elles ont préparé lors de la formation à Winditan.

Fabrique de pépinière par les participantes à Winditan

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Atelier de formation sur des pratiques d’amélioration de la fertilité de sol

Les productrices et producteurs de Filingué initiés aux techniques agroécologiques de fertilisation des sols.

Dans le cadre de l’exécution du programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C), la Plateforme Paysanne du Niger (PFPN), en collaboration avec le Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et G5-Sahel organise, du 12 au 15 juin 2023, au Centre de formation en Agroécologie de Winditan, une formation des productrices et producteurs, du département de Filingué (Région de Tillabéri), sur des pratiques d’amélioration de la fertilité de sol. Au total, c’est trente (30) producteurs, de la Commune de Filingué (une des communes de SD3C), qui ont vu leurs capacités renforcées et qui sont accompagnés, à travers deux séries de formation dont une formation sur les techniques sobres de fertilisation de sols et sur la régénération de fertilité de sol (bokashi, biochar, super Mago solide et liquide), ainsi que des pratiques de récupérations et amendement des sols dégradés ( zaï, cordions pierreux,  etc.). Cette activité s’inscrit dans la droite ligne d’appui à la mise en œuvre du programme régional de transition agroécologie des systèmes de production.

Depuis très longtemps, les acteurs du monde rural (Etat, ONG, projet et programmes et OP) à quelque niveau qu’il soit, sont à la recherche d’une nouvelle technique de production agro-sylvo-pastorale. Leurs actions comprennent l’identification, la conception, la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales.

C’est dans le cadre de cette perpétuelle recherche des meilleures techniques de fertilisation des sols et pour limiter les effets du changement climatique que cette formation a eu lieu.

Assurée par des imminents experts de la Ferme Agroécologique pour une Souveraineté Alimentaire Maintenant (FASAM TERRE VERTE), la formation a regroupée sept (7) groupements ruraux intervenant dans le département de Filingue.

Durant quatre (4) jours à travers des séances théoriques et pratiques, les participants, sous la direction de M. Younoussa Moussa, Responsable de la Production et de la Formation à la FASAM, ont maîtrisé les différentes techniques de fertilisation de sols et de régénération de la fertilité de sol dont : bokashi, biochar), ainsi que les : zaï, cordions pierreux,  etc.

Des bénéficiaires témoignent,…..

La trentaine dépassée, Bibata Adamou vient du Kourfey Centre, membre du Groupement ‘‘Hannou Bidi Na Kanka’’, ‘‘La main qui travailler se nourrir bien’’ et jardinière, elle dit penser tout connaître des techniques de fertilisation de sol. « Mais avec cette formation, je me suis désillusionnée. En effet, je viens de découvrir le Bokashi, un engrais bio, naturel, simple à produire et avec des matériaux locaux donc disponibles et à moindre coût », estime Bibata. Elle ajoute que dès son retour au village, elle compte réunir les membres de son groupement pour une expérimentation et un partage de connaissances acquises à Winditan. « Désormais, nos sols qui sont fatigués et lessivés seront ragaillardis et renforcés grâce aux fertilisants naturels et bio que nous allons leurs administrés », déclare la jardinière, sourire aux lèvres.

Photo :  femmes en pratique sur bokashi 

      Photo : bokashi en retournement

Maazou Insa est un Chef d’exploitation qui vient de Chikal, il est membre du Groupement ‘‘Té Bon Sé’’, ‘‘Aides-toi, toi-même’’, selon lui cette formation est une vraie révélation pour lui, sa famille, son groupement et pour toute sa communauté. « Plus ma famille grandie et plus j’ai des problèmes à la nourrir car de plus en plus les terres se dégradent et ne produisent plus suffisamment. Alors, grâce à la production de bokashi, de biochar et des fertilisants solides et liquides, que je viens d’apprendre, je peux dire que mes terrains agricoles sont sauvés et ma famille aussi. Car je compte expérimenter toutes ces techniques de fertilisation pour rendre à mes sols leur santé et améliorer ma production et cela de manière écologique donc sans produits chimiques », indique M. Insa.

Photos : Bio chabon en carbonisation anaérobique

Mme Hadiza Souley vit à Winditan, propriétaire d’un champs et deux jardins, elle estime que cette formation est pour elle une expérience qu’elle n’oubliera jamais. « C’est que je viens de vivre, durant quatre jours au Centre de formation en agroécologie est historique. Dès la fin de cette formation, je me mettrai au travail pour produire, avec l’aide de ma famille, les fertilisants solides comme liquides. Ainsi, mes sols seront sauvés et ma production alimentaire va considérablement augmenter. Mieux, j’exhorterai les membres de notre groupement pour en produire en quantité suffisante aussi bien pour leurs exploitions que pour la vente. Cela nous procurera, à coup sûr des revenus pour notre structure », projette-t-elle, toute joyeuse.

Pour pousser les participants à bien maitriser et utiliser ces différentes techniques de fertilisation des sols, le formateur Younoussa Moussa de la FASAM a eu ces mots : « La fertilisation organique ou amendements, c’est l’incorporation au sol, de matières organiques plus ou moins décomposées, tels que les fumiers. Elle permet d’améliorer la structure du sol et d’augmenter la capacité du complexe argilo-humique à stocker les éléments nutritifs. Le processus de minéralisation de la matière organique libère de manière progressive les éléments nutritifs dont la plante a besoin pour son développement. Les engrais organiques sont précieux, non seulement parce qu’ils apportent aux plantes des éléments nutritifs mais aussi parce qu’ils ont un effet favorable sur l’état du sol en général ».

Mahamadou Diallo

(Chargé de Communication/PFPN)

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Cérémonie d’équipement des producteurs en kits solaires mobiles d’irrigation

Les producteurs de la région de Dosso bénéficient de 100 kits ‘’SAÏ AÏKI’’ pour promouvoir la production agricole

La Maison du Paysan de Margou Béné (Région de Dosso), a servi de cadre, le vendredi 16 juin dernier, pour l’attribution de 100 kits ‘’SAÏ AÏKI’’, pour promouvoir la production agricole régionale.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des ministres de l’Aménagement du territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman, de l’Agriculture M. Alembedji Abba Issa, de la Président de la Commission du Développement Communautaire de l’Assemblée nationale, du Gouverneur de la Région de Dosso, de la Maire de Birni N’Gaouré, des Responsables du FISAN et de la BAGRI, ainsi que de nombreux autres invités. Des allocutions et des démonstrations de sur l’usage desdits kits étaient au menu de l’activité.

Les Autorités locales se sont, dans leurs interventions, félicités du choix de Margou pour accueillir « cette toute première expérience et initiative de partenariat entre la PFPN, le FISAN, la BAGRI et le CAAB ayant permis d’équiper les producteurs de la région de de 100 kits mobiles solaires d’irrigation ‘’SAÏ AÏKI’’ ».

Quant au Directeur Général du FISAN, M. Assadek Mohamed, il a joué la qualité du partenariat existant entre les parties prenantes et a ajouté que le FISAN poursuivra son appui dans ces genres d’initiative destinées à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs Nigérien.

Prenant la parole à son tour, le Président de la PFPN, M. Djibo Bagna indiqué que, les kits ‘‘Sai Aïki’’ permettront, aux productrices et aux producteurs d’augmenter la production agrosylvopastorales et halieutiques et par conséquent d’accroitre leur niveau de revenus.  « En plus, cette initiative permettra de s’approprier des mécanismes de financement à cout partagé et faire de la bancarisation une priorité du monde rural d’une part et un levier de développement pour le secteur bancaire, car à la PFPN nous croyons à l’inclusion financière, comme nous l’avons indiqué au Président de la République, lors de l’audience qu’il a bien voulu nous accorder le vendredi 9 juin dernier », a estimé le Président de la PFPN.

Ajoutant que ces kits permettront également aux bénéficiaires de se préparer à amorcer la transformation du monde rural et leur intégration effective dans les pôles Agroindustriels, d’une part et de participer activement au programme de développement des différentes filières rurales porteuses.

« Aux heureux bénéficiaires, je les invite à saisir cette occasion afin de renforcer leurs capacités de production, d’augmentation de leurs revenus, d’amélioration de leur condition de vie, mais aussi et surtout je les appelle au respect des engagements pris auprès des partenaires », a-t-il lancé.

M. Bagna a, par la suite, vivement remercier les partenaires, FISAN et BAGRI, ‘‘en espérant, encre plus, de soutien pour conquérir d’autres régions, tout en espérant, que d’autres partenaires se joindront à l’initiative. Nous remercions et encourageons aussi notre partenaire, à savoir le Centre Africain d’Agrobusiness (CAAB), pour son dévouement, sa créativité et sa disponibilité à aider le secteur rural à faire face aux effets du changement climatique

Il a ensuite appelé les autorités locales, départementales et régionales, pour qu’elles apportent tout leur soutien pour la pérennisation et la mise à l’échelle de cette initiative.

« Notre souhait est que l’État et les partenaires financiers renforcent davantage leurs soutiens financiers, au FISAN et à la BAGRI, en vue d’atteindre le développement du secteur rural », a déclaré le Président de la PFPN.

Le ministre de l’Agriculture loue le partenariat PFPN-FISAN-BAGRI-CAAB

Pour le ministre de l’Agriculture M. Alembedji Abba Issa, cette initiative de la Plateforme Paysanne du Niger vient en appui aux orientations données par Son Excellence Monsieur, Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’État, quand il a personnellement pris part à la deuxième Edition de la semaine du paysan, tenue en 2021 à Margou Béné, orientation relative à la promotion des nouvelles technologies qui permettent de développer le système d’irrigation, ce qui entre en droite ligne d’un des Axes majeurs de l’Acte III de la Renaissance, concernant la modernisation du Monde Rural.

Il a indiqué que le protocole qui lie les parties prenantes suggère que chaque partenaire assurera sa part de tâche et de responsabilité. « Ainsi, le CAAB se chargera de la conception des kits. La PFPN s’occupera de l’aspect mobilisation, identification et encadrement des bénéficiaires. Le FISAN assurera la garantie et la subvention. Et la BAGRI portera la partie crédit », a précisé le ministre Alembédji.

Le ministre a invité les bénéficiaires à respecter les engagements pris avec les partenaires pour une meilleure réussite et poursuite de cette opération de mise à disposition des kits ‘‘Sai Aïki’’.

Il a ensuite réaffirmé le soutien de son département ministériel pour la poursuite de cette initiative de la PFPN  au niveau des autres régions du Niger.

En effet, après Dosso, ce processus de mise à disposition des kits solaires mobiles d’irrigation, se poursuivra dans les régions de Tahoua et de Tillabéri, pour s’étendre à Maradi grâce à un autre financement. Cette initiative de la PFPN et ses partenaires vise à doter les trois régions (Dosso, Tahoua et Maradi) de 1.000 kits solaires mobiles d’irrigation, comme contribution au combat contre l’insécurité alimentaire et la promotion de l’Agriculture au Niger

Après la remise officielle et symbolique à une dizaine de bénéficiaires, les autorités se sont rendues sur un site maraîcher pour comprendre comment fonctionne ce type de kit. Un exercice pratique expliqué, point par point par le Directeur général du Centre Africain d’Agrobusiness, M. Moussa Maihatchi Chipkao et son équipe.

Les visiteurs ont aussi eu droit à des démonstrations, grandeur nature du fonctionnement desdits kits. Expliquant le fonctionnement du mécanisme, Moussa Maihatchi Chipkao a indiqué que le Kit d’irrigation à motopompe solaire ‘‘SAÏ AÏKI’’ est une des dernières innovations en matière de matériels d’irrigation dans le monde. « Il permet au producteur de faire économie de son carburant, de son vidange et de son énergie physique. Il est composé essentiellement par une motopompe solaire et d’un chariot surmonté de deux (02) panneaux solaires. C’est un kit respectueux de l’environnement et rentre en droite ligne des technologies agricoles climato-intelligentes », a-t-il estimé. Justifiant le leitmotiv ayant conduit le CAAB a collaboré avec la PFPN pour la vulgarisation du kit ‘‘SAÏ AÏKI’’, M. Chipkaou a rappelé que l’idée de collaboration avec la PFPN est venue suite à des innombrables demandes provenant des sociétés coopératives dans le Niger entier.

«Ainsi, dans l’espace d’environ trois (03) mois Septembre 2022 à fin novembre 2022, le CAAB a enregistré plus de 5.000 demandes issues des différentes structures paysannes.

A moyen terme, cette opération vise à mettre à la disposition des producteurs nigériens 25 000 kits ‘‘SAÏ AÏKI’’ pour une superficie emblavée estimée à 12 500 ha et une production en équivalent céréalier estimée à 187 500 tonnes pour une valeur d’environ 37,5 milliards chaque année, précise le protocole.

Mahamadou Diallo

(Responsable de la Communication/PFPN)

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Audience à la Présidence de la République du Niger

Des membres du bureau du Conseil d’Administration de la PFPN reçus par le Président Mohamed Bazoum

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a récu dans l’après-midi du vendredi 09 juin 2023, à son Cabinet, une délégation des membres du bureau du Conseil d’Administration de la PFPN (Plateforme Paysanne du Niger), conduite par son président, M. Djibo Bagna.

Le Président de la République SEM Mohamed Bazoum, accueillant le chef de la délégation de la PFPN, M. Djibo Bagna

Durant une (1) heure d’horloge qu’a durée cette audience, plusieurs points relatifs au monde rural, à la campagne agricole, à la sécurité et au leadership du Président Bazoum ont été évoqué, en présence des Ministres de l’Élevage, Porte-parole du Gouvernement, M. Alembedji Abba Issa., de l’Agriculture, M. Alambeye.

Après les mots de bienvenue du Chef de l’État à l’endroit de la délégation de la PFPN, le président Djibo Bagna a pris la parole pour d’abord remercier le Président de la République de sa disponibilité de recevoir, chaque fois que de besoin, les représentants du monde paysan pour échanger sur les questions relatives à ce domaine.

Par la suite, M. Bagna a décliné l’objet de cette visite. Il a tout d’abord, salué les efforts du gouvernement dans le cadre du développement et de la modernisation du monde rural mais aussi le leadership développé par le Président Mohamed Bazoum, tant sur le plan international, régional que national dans l’intérêt de notre pays et de son peuple.

M. Bagna a aussi évoqué la réussite de la Table Ronde de Paris des Investisseurs et des Partenaires au développement sur le PDES 2022-2023, tenue les 05 et 06 décembre dernier, où plusieurs milliards d’euros ont été annoncés, soit 150% des prévisions. Réunion à laquelle la PFPN a pris part.

« Récemment, Monsieur le Président, vous avez été distingué par un trophée du leadership attribué par l’ONG Health & Development international (HDI), pour les efforts consentis par le Niger en matière de réduction de la mortalité maternelle lors des accouchements à hauteur de 70%. Actualité oblige, la réunion du Conseil de Ministre, du 08 juin dernier, qui a suivi deux importantes communications, concernant le monde rural dont : celle relative à l’attribution d’un marché public pour l’acquisition de 57.500 tonnes de céréales pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et celle relative à l’attribution d’un marché public pour la mise en place en dix-huit (18) lots, de 30.500 tonnes d’aliments pour bétail (son de blé et aliments composés) dans le cadre de l’acquisition globale de 32.000 tonnes au titre du programme de soutien aux éleveurs 2022-2023. Nous nous félicitons de tous ces actes qui sont fait au profit de nos vaillantes populations, surtout en ce début de campagne d’hivernage », s’est réjoui le président de la PFPN.

Échanges entre le PRN et la délégation de la PFPN

Selon lui, au plan régional, ‘‘notre structure se félicite aussi des engagements pris, lors de la Table Ronde de Haut niveau, tenue à Lomé (Togo), le 31 mai 2023, pour que tous les États membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS pour soutenir la mise en œuvre de la Feuille de Route sur les Engrais et la Santé des Sols en Afrique de l’Ouest et au Sahel adoptée à Lomé pour qu’ils accélèrent : la création d’un environnement favorable pour un accès effectif des producteurs et productrices agricoles aux engrais et autres intrants agricoles, ainsi que la mise en œuvre de stratégies et de plans de Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols et la Santé des Sols. Nos osons espérer que notre pays bénéficiera des retombées de ces engagements pris’’.

Sur le plan sécuritaire, la PFPN a salué efforts déployés par le Gouvernement et les FDS pour la sécurisation des populations et la défense de l’intégrité territoriale de notre vaste pays. L’intervenant dit avoir noté l’option de la promotion du dialogue comme stratégie de promotion de la paix et de sécurisation des populations.

« Monsieur le Président de la République, la PFPN exprime aussi son engagement dans le cadre de l’inclusion financière. Mais cet élan est ralentit. Suite au blocage de certains administrateurs qui disent n’avoir pas reçu de correspondance de recommandations de la part du Ministère des Finances. Nous demandons votre indulgence pour le déblocage de cette situation », a plaidé M. Bagna.

Évoquant la question du FISAN et à la BAGRI, la plateforme dit se féliciter de l’appui apporter à ces deux institutions financières, qui soutiennent le monde paysan, mais demande leur renforcement conséquent.

« Concernant le FISAN, nous soutenons la mise en route d’un fonds de garantie et la multiplication des actions en faveur du secteur rural sur le financement à coût partagé. Nous notons aussi un renforcement du partenariat BAGRI, FISAN et PFPN, à travers la mise à disposition des kits ‘‘Sai Aïki’’, dans 3 régions », a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Bagna a noté que le Comité National sur l’Assurance Agricole continue à dérouler son Agenda et poursuit sa feuille de route. À ce sujet l’Étude de faisabilité pour la mise en place d’une assurance agricole au Niger, sera bientôt validée.

‘‘La Semaine du Paysan’’, le clou de l’audience, largement évoquée avec le Président Bazoum

Abordant le principal objet de cette audience, le président de la PFPN, a d’abord rappelé qu’après les Journées du Paysan sa structure, avec l’appui de ses partenaires a eu à organier trois (3) Éditions de Semaine du Paysan, qui est un cadre de rencontre d’échanges et de décisions entre producteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, décideurs, chercheurs, regroupant annuellement plus de 3.000 participants nationaux et régionaux.

M. Bagna          a rappelé que, la PFPN a organisé la 3ème Edition de la Semaine du paysan, à Djirataoua du 17 au 20 novembre 2022.

« Nous vous remercions de votre présence à la 2ème Edition qui ‘est tenue à Margou Béné, ainsi que de votre désir de participer à la 3ème Edition, ni était votre agenda chargé. Il faut noter que cette édition a enregistré des avancées dont : le renforcement de la collaboration et des échanges entre chercheurs et producteurs ; la tenue de l’Université Paysanne, les échanges entre producteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, entre eux et les autorités, des panels sur divers thèmes relativement aux dits secteurs, la recherche des solutions aux différents défis auxquels ils sont confrontés, etc », a-t-il expliqué.

Le président de la PFPN a indiqué que tout cela s’est passé en présence des membres du Gouvernement, de Gouverneurs de trois (3) régions, des participants en provenance de Bénin, du Burkina Faso, du Nigéria et du Togo.

Il a aussi rappelé la rencontre de Maradi a décidé de distinguer des leaders paysans ayant significativement œuvré à la promotion du monde rural. Il s’agit de deux leaders paysans (un cultivateur et un éleveur) par région.

« Monsieur le Président de la République, concernant la 4ème que nous comptons organiser très prochainement, sous votre conseil de lieu et de date de l’évènement, nous retenu comme thème : ‘‘Rôles et Responsabilités des exploitations familiales dans un contexte de développement des pôles agro-alimentaires au Niger’’. En appui aux efforts de l’État pour la promotion et la modernisation du monde rural, nous comptons, lors de cette 4ème Edition, de mettre l’accent sur l’Université Paysanne ainsi que de nombreuses autres activités, dont la PFPN est leader. Nous comptons sur votre compréhension et votre diligence pour nous appuyer et nous accompagner dans l’organisation et la tenue de cette Edition, dont nous attendons aussi, de votre part la proposition du lieu et de la date de son tenue », a conclu le président Djibo Bagna.

Le Président de la République, Mohamed Bazoum, a réagi positivement aux sollicitations de la PFPN

Réagissant à l’intervention du président de la PFPN, le Chef de l’Etat, s’est dit satisfait d’accueillir cette délégation des représentants du monde paysan. « Vos membres constituent la partie la plus nombreuse des citoyens Nigériens. D’où la nécessité de vous écouter et d’échanger avec vous des questions qui intéressent vos multiples secteurs d’activités.

Le Président Bazoum a souligné le fait que notre agriculture, en dépit qu’elle occupe plus de 80% de la population Nigérienne, reste archaïque, primaire.

« On ne peut pas développer un pays en se basant uniquement sur le secteur primaire. Il faut penser à aller de l’avant. Tous les pays qui se sont développé l’ont fait en privilégiant aussi les secteurs secondaires et tertiaires. Nous devons développer et moderniser notre monde rural et les Autorités s’attèlent à cela. Nous devons créer des richesses pour vivre mieux, surtout avec notre démographie très galopante », a déclaré le Chef de l’Etat.

Abordant la tenue de la Semaine du Paysan, le Président Mohamed Bazoum a accepté que la 4ème Edition soit placée sous sa présidence et a donné des orientations pour que cette édition soit réalisée dans de bonnes conditions.

Le lieu et la date de la tenue de la 4ème Edition de la Semaine du Paysan restent à déterminer.

Mahamadou Diallo

(Responsable de la Communication/PFPN)

Photo de famille de la délégation de la PFPN et des deux ministres de tutelle, au sortir de l’audience

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